Seven soldiers of victory


Meilleure Vente n° 1 Seven Soldiers Omnibus

Seven Soldiers est une épopée sur la vie, la mort, la gloire et la rédemption, qui s'attache au destin souvent méconnu de Zatanna, du Guardian, Shining Knight, Klarion et bien d'autres. Une vision de l’héroïsme et du sacrifice que nous livre un des plus brillants scénaristes actuels, Grant Morrison. C'est par ces quelques mots pompeux que la maison d'édition Panini Comics qui détenait en 2006 le catalogue DC en France, définissait en page quatre de couverture le pitch de Seven Soldiers. Dire qu'il est compliqué de le définir en quelques mots est une gageure : Tout d'abord on parle ici d'une saga de pas moins d'une trentaine d'épisodes de l'un des cerveaux les plus imaginatifs en la matière : (On a déjà parlé de Marvel Boy, je pense surtout à ses Animal Man, Doom Patrol, les Invisibles, We3, le revamp réussit de Batman et des X-Men, etc...).

D'autre part cette saga qui comprend les aventures séparées de sept personnages dont les destins s'entrecroisent mais qui ne se rencontrent jamais, faisant face à un ennemi commun (mais peut-on même le définir ainsi ?) chaque personnage lui même un peu oublié par la maison d'édition profitant au passage d'un lifting à la Morrison afin de le mettre au goût du jour, ayant le luxe d’être publié dans son propre titre et publié de façon à ce qu'il faille lire les bouquins dans l'ordre définit par le sieur Grant. Vous n'avez rien compris? moi non plus ... Toujours est-il que dans la version française de chez Panini, l'éditeur à eu le bon goût de les prendre dans l'ordre dans lequel il faut les lire, point.

Si au niveau du scénario et de l'ambiance il n'y a rien a craindre, Grant a aussi eu la géniale idée de sortir l'artillerie lourde en ce qui concerne les illustrateurs : Le numéro d'ouverture est réalisé par JH Williams III (Batwoman, Promethea) on retrouve au menu du premier album l'européen Simone Bianchi, le cartoonesque Cameron Stewart, le génial et déroutant Frazer Irving, ainsi que le toujours appliqué Ryan Sook, que du beau monde! De plus chaque style diffère nettement des autres et colle parfaitement à chaque ambiance proposée... En cela Grant peut être comparé à un chef d'orchestre nous livrant son opéra-rock parfaitement maitrisé. C'est un régal à la lecture, comme souvent, et ces personnages disparus depuis des lustres hanteront désormais votre subconscient...

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